Un court questionnaire 📋

Amis lecteurs d’Internet,

Nous vous proposons une mini-enquête portant sur les romans dystopiques… ça vous tente ❓
Cela ne prendra que quelques minutes de votre temps, et les résultats (totalement anonymisés, y compris pour nous. Précision utile : nous ne collectons rien pour cet exercice, pas même les adresses e-mail. Nos mentions légales vous le garantissent) seront publiés ici même 🤗

Si vous êtes partant(e) pour remplir ce court questionnaire 📋, vous pouvez le faire de deux manières :

• en suivant ce lien 👉 https://forms.gle/7y4tE3NZtmJgMdi97 👈

 

• ou directement ci-dessous sur cette page 👇

 

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🆕 MISE à JOUR du 15 janvier 2021

Comme promis, voici les résultats de cette mini-enquête « Si l’on vous dit “romans dystopiques”… »
Le questionnaire comptait 10 questions, toutes obligatoires. Les réponses données par les 1 395 participants entre le 23 décembre 2020 et le 15 janvier 2021 sont présentées ci-dessous 🙂

 

• Réponses à la question 1 | Cela vous parle :

Quatre réponses proposées, avec un seul choix possible, avant de présenter en quelques mots ce qu’est un roman dystopique :

67,9 % des interrogés ont répondu qu’aux mot « romans dystopiques », ça leur parlait « Beaucoup (vous savez très exactement ce qu’est un roman dystopique et/ou il vous est déjà arrivé d’en lire… voire même, d’aimer ça !) »

15,8 % ont répondu « Un peu (vous avez une idée précise de ce qu’est un roman dystopique, mais sans en avoir lu) »

9 % ont répondu « Pas du tout (absolument aucune idée de ce dont on parle…) »

7,3 % ont répondu « Vaguement (vous pensez savoir de quoi il s’agit, mais sans plus d’intérêt pour ce sujet) »

 

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Brève présentation du sujet, afin que les participants n’étant pas très au fait de la thématique  soient en mesure de situer de quoi il va retourner dans les neuf questions suivantes :

💡 Une dystopie est un récit fictionnel dépeignant tantôt un monde, tantôt une société utopique… en mode sombre. C’est en somme une contre-utopie.

 

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• Réponses à la question 2 | Par exemple parmi ces 20 références de livres, lesquelles entreraient selon vous dans la catégorie « romans dystopiques » ? (plusieurs réponses possibles)

Dans le top-cinq des réponses sélectionnées par les participants, parmi les vingt références de romans que nous leur avons soumises (plusieurs réponses possibles, sans limite du nombre de cases cochées) :

85,7 % ont sélectionné « 1984, de George Orwell »

72,8 % ont sélectionné « Hunger games, de Suzanne Collins »

54,7 % ont sélectionné « La servante écarlate, de Margaret Atwood »

53,4 % ont sélectionné  « Le meilleur des mondes, d’Aldous Huxley »

52,7 % ont sélectionné « Fahrenheit 451, de Ray Bradbury »

Les quinze autres titres ayant été sélectionnés dans une moindre proportion, allant de 1,4 % à 34,6 %…

 

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• Réponses à la question 3 | Selon vous, quelle est la fonction première des romans dystopiques ?

Cinq réponses proposées dans une liste déroulante, avec un choix unique possible :

84,7 % des interrogés ont répondu « Faire réfléchir sur une évolution possible de nos sociétés »

8,6 % ont répondu « Dépeindre un futur envisageable »

3,4 % ont répondu « Divertir, après tout ce sont des romans… »

2,6 % ont répondu « Proposer une simple variante de la science fiction »

0,6 % ont répondu « Contenter des gens pessimistes qui voient tout en noir »

 

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• Réponses à la question 4 | Pouvez-vous dire que parmi vos lectures, vous avez souvenir d’avoir été particulièrement marqué(e) par un ou plusieurs roman(s) dystopique(s) ?

Seulement deux réponses proposées, oui ou non, avec un seul choix possible :

85,3 % des participants ont répondu « Oui, ça m’est arrivé »

14,7 % ont répondu « Non, jamais »

 

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• Réponses à la question 5 | Pensez-vous qu’un roman dystopique puisse être plus percutant dans l’esprit des lecteurs qu’un autre roman ?

Trois réponses proposées, avec un choix unique possible, dont un « ne se prononce pas » :

55,8 % des participants ont répondu « Je le crois. Dès lors que cela montre une hypothèse qui peut faire frémir, le récit fait plus fortement réagir ! »

32,3 % ont répondu « Pas forcément, tout dépend de quel roman dystopique on parle. Certains d’entre eux m’ont semblé tièdes… »

11,8 % ont répondu « Sans opinion sur cette question »

 

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• Réponses à la question 6 | De votre point de vue, à quoi peut-on associer la dimension troublante du genre dystopique ? (plusieurs réponses possibles)

Quatre réponses proposées, plus une zone d’expression libre (plusieurs réponses possibles, sans limite du nombre de cases cochées) :

77,8 % des participants ont au moins coché la case « Au fait qu’il présente d’une manière prophétique une forme possible d’avenir »

37,1 % ont au moins choisi de cocher « A son côté sombre, toujours plus envoutant qu’un roman enrobé de sucre… »

22,7 % ont au moins choisi de cocher « Les gens aiment se faire peur, c’est une façon d’exorciser ce qui est redouté »

6,2 % ont au moins choisi de cocher « Cela résonne dans l’esprit des gens de mauvais augure »

La cinquième proposition, dénommée « autre », laissait le participant libre de donner son point de vue, avec des réponses très diverses. Comme par exemple :

« Plus encore qu’un possible ou un avenir, un roman dystopique met sur la scène des parts obscures du présent : entre déjà-à-peine sues et encore ignorées, ces figures inouïes mais déjà là, prennent forme lisible par la dystopie… dès lors entraperçues. »

« Ce type de roman pointe du doigt des problématiques actuelles de nos sociétés et les conséquences sombres qu’elles peuvent avoir dans un futur plus ou moins proche, la critique de la société au moment où l’auteur écrit aussi peut être troublante. »

« Au fait qu’il présente une facette inquiétante mais existante de l’humanité, poussée à son extrême. »

« Ce qui est une dystopie pour les uns peut aussi bien être une utopie pour les autres. La dystopie ne peut pas être manichéenne à 100%. Tout dépend de la société dépeinte, de la façon dont elle est régie, des raisons. »

 

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• Réponses à la question 7 | En vous appuyant sur vos lectures, quels semblent être les thèmes récurrents des romans dystopiques ? (plusieurs réponses possibles)

Onze réponses proposées, plus une zone d’expression libre (plusieurs réponses possibles, sans limite du nombre de cases cochées) :

86,7 % des participants ont au moins coché la case « Une société totalitariste, avec privation de libertés »

63,9 % ont au moins choisi de cocher « Un environnement anéanti par l’être humain »

63 % ont au moins choisi de cocher « Un monde post-apocalyptique »

58,9 % ont au moins choisi de cocher « Une société dans laquelle la technologie a pris le pouvoir »

57,3 % ont au moins choisi de cocher « Une réalité déshumanisée »

54,6 % ont au moins choisi de cocher « Une civilisation qui a mal évolué »

30,1 % ont au moins de cocher « Un univers lugubre où plus aucun espoir n’est permis »

27,6 % ont au moins choisi de cocher « Un monde essentiellement déprimant »

26,9 % ont au moins choisi de cocher « Une société idéalisée par certains aspects »

19 % ont au moins choisi de cocher « Une fiction où plus aucune loi n’existe, plus aucune règle ne prévaut »

7,2 % ont au moins choisi de cocher « De la pure science fiction »

La douzième proposition, dénommée « autre », laissait le participant libre de donner son point de vue, avec des réponses comme :

« La manipulation, notamment par les images. »

« Un monde où les contacts entre humains se perdent. »

« Mais heureusement un/une rebelle va tenter de renverser l’ordre établi ! »

« Une violence omniprésente et inhérente aux sociétés dépeintes, qu’elle soit polie et cachée comme chez Huxley ou totalement apparente comme dans La route. »

 

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• Réponses à la question 8 | Comment situeriez-vous l’importance de la portée philosophie dans les romans dystopiques ?

Ici les participants devaient se positionner sur un continuum gradué de 1 à 5 entre deux réponses situées d’un bout à l’autre de cette échelle allant de « Aucune véritable portée philosophique, cela reste du divertissement » à « Évidemment, les romans dystopiques ont une énorme portée philosophique. » Ainsi :

48,3 % ont donné la note de « 4 »

27,4 % ont choisi la note « 5 », à l’extrémité du côté « Évidemment, les romans dystopiques ont une énorme portée philosophique »

21,7 % ont choisi la note de « 3 », à mi-chemin entre les deux affirmations

2,1 % ont choisi la note de « 2 »

0,5 % ont choisi la note de « 1 », à l’extrémité opposée, du côté « Aucune véritable portée philosophique, cela reste du divertissement »

 

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• Question 9 | Pourrions-nous aujourd’hui retrouver des éléments négatifs qui se vérifient dans nos sociétés, alors qu’ils ont été envisagés par le passé dans des romans dystopiques ?

Trois réponses proposées, avec un seul choix possible :

60,1 % des participants ont répondu « Quelques uns, oui »

39,1 % ont répondu « De nombreux éléments, c’est indéniable »

0,7 % ont répondu « Absolument aucun »

 

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• Question 10 | Diriez-vous que les romans dystopiques sont aussi faciles d’accès que les contre-utopies mises en scène sous forme de films ou de séries (telles que « The Truman show », « Bienvenue à Gattaca » ou « Black Mirror », par exemple) ?

Trois réponses proposées, avec un seul choix possible, dont un « ne se prononce pas » :

58,6 % des participants ont répondu « Oui, je pense que les romans dystopiques sont tout aussi accessibles au grand public que les films ou les séries »

26 % ont répondu « Non, je crois que les romans dystopiques sont plutôt réservés à une catégorie de lecteurs avertis »

15,4 % ont répondu « Sans opinion sur cette question »

 

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Et par ailleurs, les statistiques complètes des réponses arrêtées au 15 janvier 2021 peuvent être librement consultées ci-dessous. Pour ce faire, il vous suffit de cliquer sur l’image qui suit, ou sur le lien textuel ⤵

Cliquez pour ouvrir le détail des réponses (au format PDF)

 

Dystopiquement vôtre,
contact [@] utopie-sombre.com