Je vais vous parler ici de mon coup de cœur n°2 : La servante écarlate (de son titre anglophone original « The Handmaid’s Tale ») de Margaret Atwood. Publié pour la première fois en 1986, c’est l’un de mes romans dystopiques préférés, et un incontournable du genre ⤵
ATWOOD Margaret. La servante écarlate. Paris : Robert Laffont, 2017, 544 p. (collection Pavillon Poche)
Le résumé : nous suivons les aventures de Defred, une servante écarlate comme il en existe d’autres dans cette Amérique désormais totalitaire. Face à la baisse inquiétante du taux de natalité, des fanatiques religieux ont assassiné le Président et les membres du Congrès afin de mettre en place la République de Gilead. Etat policier liberticide ayant réduit à l’esclavage sexuel les femmes encore fertiles. Ce sont ces servantes écarlates que l’on endoctrine, dont Defred fait partie.
Privée de tous droits et libertés, Defred raconte son histoire, sa vie quotidienne dans cette Amérique sombre. Sa capacité à procréer est exploitée par un Commandant et son épouse, désireux d’avoir un enfant, et légitime à en élever un dans cette nouvelle société d’ordre.
Régime autoritaire, extrémisme religieux, traites des femmes et misogynie… Les différents thèmes abordés questionnent la possibilité de la mise en place du totalitarisme. Dans un futur proche, où les conséquences du nucléaires sont lourdes, notre monde, désormais « l’ancien monde », doit être purgé de son vice.
Mon avis en vidéo pour en savoir plus sur ce fabuleux – bien que glaçant – roman dystopique, je vous invite à consulter la vidéo ci-dessous 🙂 Je vous explique plus en détails l’histoire mais aussi mon analyse d’une société chaotique. Margaret Atwood disait : « Il y a trente ans, certains ne considéraient pas qu’un tel futur puisse être possible », et ce n’est plus le cas aujourd’hui : on pourrait voir ce monde comme concevable. Et pour ceux qui ne sont pas prêt à braver ces 544 pages de pur bonheur, je vous donne également mon avis sur l’adaptation de La servante écarlate en série (cf. image ci-dessus).
🏷️ L’œuvre en 5 mots-clés : La servante écarlate, Atwood, dictature, féminisme, fertilité